Tavernier,que les choppes ne désemplissent pas !

Nantuko venait à peine de redermer la porte que Nikodem se pressait de le rattraper. Les mots du tauren l'avaient touché. Ne voulant pas le laisser dans l'ignorance, il apostropha son compagnon :

"Oui, nous avons vu recement le Grizzly, et nous l'avons laissé tuer par Chipie. Maintenant que je sais que tu le traques, je t'informerai des que je reléverai ses empreintes...... "

Le grunt ne put s'empecher d'aborder les relations entre les deux clans. "Nous n'avons pas oublié combien votre aide nous fut precieuse quand nous en avons eu besoin. Toujours, vous serez les bienvenus.
Si nous deplorons certains comportements, nous ne sommes pas pour autant des couards. Je suis certain que cette situation s'apaisera et que nous pourrons t'apporter assistance lors de tes parties de chasse."

Je rentrais dans la taverne,me heurtant à un compagnon Tauren avec qui je parcourais,
il n'y a pas si longtemps que ça les terres du comté.

Nantuko ! C'est un plaisir de te revoir, je te croyais partis chasser loin d'ici.

Puis l'observant plus attentivement :

Tu portes l'aura des Assassins du clan Revolt…
Que de tourments et d'inutile souffrances représentent les armoiries de ce clan !

Les Rôdeurs ne peuvent t'oublier même si désormais tu es des leurs,
ne crois pas que de t'éloigner de notre famille fait que tu sois plus Revolt que Rôdeur.
Tu as un cœur et une âme de Rôdeur et rien ne peut changer cela mon ami…
Notre amitié à ton égard n'a pas changé,
pourrait on oublier si facilement ces moments passés ensemble ?
Une amitié vraie ne peut se donner ou se reprendre,
la puissance de ce sentiment nous dépasse, nous privant de toute emprise.

J'ai eu vent de ton intervention aux côtés des Rôdeurs alors que de viles créatures
tentaient de semer chaos et désolation sur ces terres que nous avons eu tant de mal à conserver.
Je n'ai point été surprise de cela connaissant cette fidélité que tu portes à tes frères
et ton penchant pour la justice.
Je ne te cacherai pas que ton départ et celui de Bouyman furent un crève cœur ,
vous avez étés mes premiers compagnons lorsque le clan n'était pas connu et vide de toute recrue…
Que de souvenir me reviennent…

Je marquais une pause,l'émotion m'étreignant

Qui sait de quoi sera fait notre destin, les divinités du Lordnor sont si capricieuses parfois.
Mais ne doute pas de l'affection des Rôdeurs à ton égard et de celui de Bouyman.
Je demande bien souvent à Gaïa de vous ramener parmi nous.

Saches que pour éviter que tous deux soyez blessés
j'ai demandé aux Rôdeurs d'identifier leur cible de façon certaine avant de porter une attaque.
Tu l'ignores peut être mais quelques individus particulièrement agressifs ne cessent d'attaquer
et d'achever certains de nos chasseurs déjà affaiblis…
Tu peux comprendre que tout ceci n'est pas acceptable
et si nous sommes non agressifs et ne prenons pas plaisir à frapper,
nous nous défendrons et abattrons les responsables d'attaques sur les nôtres…

Vas en paix mon ami
et saches que je t'aiderai à chasser un grizzly dés que nous l'aurons aperçu.

Je rentrais dans la taverne, souhaitant y trouver des amis de passage et des Rôdeurs pour oublier un peu les Revolt, nos frères embrigadés dans ce même clan
et les sombres heures que laissaient présager les réponses reçues suite aux missives de notre diplomate…

**Tauren Fugueur** Nombre de messages : 37 Date d'inscription : 07/01/2006

Quelques jours s'étaient écoulés depuis son passage prés de la taverne des Rôdeurs, après de nombreuses parties de chasse, il repassa prés de l'accueillent bâtiment.
Poussant la lourde porte, il s'exclama :

"Pas la moindre trace de cet Ours, mais il.."

Stupéfait le Tauren coupa court, la taverne semblait déserte.

"Alors la rumeur était donc vraie.." Songea-t-il.

Il entra et s'assied un moment à l'une des tables et, contemplant le fond de la chope, que venait de lui servir le tavernier, laissa échapper ces quelques mots échappés de son esprit :

"Quel instant étrange, je suis ici et bientôt, nous nous retrouverons à nouveau, et les circonstances de nos retrouvailles, ne seront pas dans une parti de chasse.."

Il releva la tête et fixant les flammes vacillantes de la cheminée, songea à nouveau :

"Chipie.. Nikodem.. je vous promets de revenir en ces lieux, une fois les heures sombres à venir passées.. si la noirceur du blason RévolT me permet encore d'arriver jusqu'ici, nous nous attèlerons ensemble à débusquer des proies. Sachez cependant que jamais je ne pourrai lever mon arme sur l'un d'entre vous, mes frères d'armes ont déjà eut vent de l'ancienne amitié qui me lie à vous, les Rôdeurs. Je ferai mes armes sur d'anciennes connaissances, les D.H.M, qui semblent s'être joint à l'imminent massacre."

Le Tauren savait cependant que là où il se rendait, il n'en reviendrait probablement jamais. Il savoura une dernière fois ces instants de tranquillités, qui le rendait nostalgique.

Reprenant ses esprits après ce moment d'égarement, il se leva, et entrepris sa longue marche vers ces lieux où régnait violence et haine.

Invité

Au loin un cavalier arriva, posa pieds a terre, il ouvrit la porte vil son ami Nantuko, ronger par l’obligation de venir défendre le château révolt.
Bouyman, ce met à coté de lui et lui dit ; Tu as appris la nouvelle
Nantuko ; oui, et toi tu comptes faire quoi ?
Bouyman ; mettre mon or en gemmes, me débarrasser de mes runes, que je ne retrouverais plus et aller a contre coeur batailler au château révolt les D.H.M.
Puis il ajouta, les révolts mon accueilli et mon laisser faire se que je voulais, sans aucune contrainte, Je ne peux pas les laisser tomber dans c’est moments là.
Après un long moment de silence, bouyman ce leva, regarda autour de lui, et levant un bras en l’air, s’écria ; Au revoir les amis, garder moi une bière au frais. Ne se retournant pas, il pris la sortie, pris sa monture pour disparaître de tout regard pour y essuyer ses larmes d’amertumes.

Nantuko a écrit:: Quelques jours s'étaient écoulés depuis son passage prés de la taverne des Rôdeurs, après de nombreuses parties de chasse, il repassa prés de l'accueillent bâtiment.
Poussant la lourde porte, il s'exclama :

"Pas la moindre trace de cet Ours, mais il.."

Stupéfait le Tauren coupa court, la taverne semblait déserte.

"Alors la rumeur était donc vraie.." Songea-t-il.

Il entra et s'assied un moment à l'une des tables et, contemplant le fond de la chope, que venait de lui servir le tavernier, laissa échapper ces quelques mots échappés de son esprit :

"Quel instant étrange, je suis ici et bientôt, nous nous retrouverons à nouveau, et les circonstances de nos retrouvailles, ne seront pas dans une parti de chasse.."

Il releva la tête et fixant les flammes vacillantes de la cheminée, songea à nouveau :

"Chipie.. Nikodem.. je vous promets de revenir en ces lieux, une fois les heures sombres à venir passées.. si la noirceur du blason RévolT me permet encore d'arriver jusqu'ici, nous nous attèlerons ensemble à débusquer des proies. Sachez cependant que jamais je ne pourrai lever mon arme sur l'un d'entre vous, mes frères d'armes ont déjà eut vent de l'ancienne amitié qui me lie à vous, les Rôdeurs. Je ferai mes armes sur d'anciennes connaissances, les D.H.M, qui semblent s'être joint à l'imminent massacre."

Le Tauren savait cependant que là où il se rendait, il n'en reviendrait probablement jamais. Il savoura une dernière fois ces instants de tranquillités, qui le rendait nostalgique.

Reprenant ses esprits après ce moment d'égarement, il se leva, et entrepris sa longue marche vers ces lieux où régnait violence et haine.

J'arrivais sur le pas de la porte de la taverne, des traces de pas dans le sol indiquaient la venue et le départ d'un Tauren.
Ces marques là je les aurais reconnues entre milles…Nantuko !

Je le savais reparti mais peut être avait il laissé un message ou parlé au tavernier…
Je l'interpellais

A-t-il dit quelque chose ?

Ton ami Tauren est passé mais il n'a rien dit.
Il avait l'air triste et songeur…

Je n'étais pas étonnée de son état d'âme
d'ailleurs tous les Rôdeurs qui avaient eu plaisir à le côtoyer au clan ressentaient la même chose…il était notre frère…et le resterait…

bouyman a écrit:: Au loin un cavalier arriva, posa pieds a terre, il ouvrit la porte vil son ami Nantuko, ronger par l’obligation de venir défendre le château révolt.
Bouyman, ce met à coté de lui et lui dit ; Tu as appris la nouvelle
Nantuko ; oui, et toi tu comptes faire quoi ?
Bouyman ; mettre mon or en gemmes, me débarrasser de mes runes, que je ne retrouverais plus et aller a contre coeur batailler au château révolt les D.H.M.
Puis il ajouta, les révolts mon accueilli et mon laisser faire se que je voulais, sans aucune contrainte, Je ne peux pas les laisser tomber dans c’est moments là.
Après un long moment de silence, bouyman ce leva, regarda autour de lui, et levant un bras en l’air, s’écria ; Au revoir les amis, garder moi une bière au frais. Ne se retournant pas, il pris la sortie, pris sa monture pour disparaître de tout regard pour y essuyer ses larmes d’amertumes.

J'étais pensive, repartie dans mes pensées, revivant les chasses, les rires et les discussions avec Nantuko le Tauren chasseur.

Le tavernier me ramena à la réalité :

Bouyman est venu aussi et a eu une discussion avec Nantuko…

Qu'ont-ils dit ?

Bouyman parlait de mettre son or en sureté avant la bataille,
il disait que des nains du clan DHM les attaquaient…

Les nains du clan DHM ? Je me souvenais de leur chef qui pour une parole donnée avaient aidés les HS lorsque ceux-ci essayaient de nous chasser de ces terres à notre arrivée.
C'était étrange, les nains ne m'avaient pas contactée pour me tenir au courant de leur assaut.
Que "d'amis" les Revolt s'étaient créés au fil du temps suite à leurs innombrables attaques sans raisons…

Il y a autre chose ajouta le tavernier d'un air gêné

Qu'a-t-il dit d'autre ?

Tu risques de mal le prendre…

La situation est tellement invraisemblable que plus grand-chose ne pourrait me contrarier, parles.

Et bien Bouyman a dit que les Revolt l'avaient accueilli et le laissaient faire ce qu'il voulait sans contrainte…

Un sentiment de colère m'envahit soudain :

Est-ce à dire qu'il était contraint et forcé chez nous Rôdeurs !?!
Je ne me souviens pas l'avoir souvent dérangé dans ses occupations !
Et quand cela a été, c'était pour défendre nos vies, nos terres ou rembourser une dette d'honneur contractée auprès de clan amis lorsque les perfides HS tentèrent de nous chasser…
Nous nous portâmes à leurs côtés pour les aider à enrayer l'invasion de leurs terres par des forces du mal.
Il est vrai que de chevaucher sous la bannière d'une guilde dont la raison d'être est d'achever des chasseurs blessés et isolés
permet de vivre sans contrainte aucune !!!
A t il oublié la rancœur qui était sienne lorsque les HS se comportaient de la sorte !?!

Je me calmais devant la mine apeurée du tavernier...

A-t-il seulement conscience que malgré sa volonté d'être un soigneur dévoué il est le frère d'arme d'assassins sans foi ni loi ?
Sait il que tant qu'il portera les armes de ce clan il sera considéré de la même manière que ces compagnons de dérive ?
Il n'y a guère que nous qui le connaissions bien pour savoir qui il est vraiment
et prendre soin de lui sans porter trop importance à ce signe d'appartenance aux Revolt qu'il arbore…

Je remerciais le tavernier et quittais la pièce…

Nikodem avait assisté à l'émoi de Chipie. Il se trouvait aussi très peiné. Les événements à venir n'auguraient rien de léger pour son âme. Il rejoignit Chipie afin de tenter d'apaiser le courroux de l'elfe.

Il est malheureux que nous nous trouvions en face de nos amis dans les heures à venir. Malgré l'abject blason qu'ils arborent, je ne peux me résoudre à taper mes anciens frères. Je crois qu'il en est de même pour tous.

Sois persuadé que Bouyman doit autant souffrir que toi, et que c'est le chagrin qui altère son propos. S'il a pu trouver refuge au sein de nos honnis voisins, jamais il n'a été infâme. Et c'est de cette attitude dont je veux me souvenir pour l'accueillir plus tard, tout comme Nantuko, ou quelques autres. Leur position n'est pas aisée, et je préfère retenir l'allégeance qu'ils ont contractée à de nobles valeurs, qu'à une cause qui aujourd'hui nous oppose. Seraient ils nos frères, s'ils ne participaient pas à la défense de leur clan? Cruel est le destin pour que de toujours les respecter, nous devons les combattre…..

Le grunt n'arrivait pas à totalement exprimer ses idées, et ne voulait pas consommer la rupture d'avec ses anciens frères. Il espérait avoir redonner un peu de baume au cœur de l'elfe, et, ne pouvant masquer plus avant le chagrin qui le minait, il s'en vint dans la petite salle annexe qui n'abritait plus que les peines des Rôdeurs.

Les Revolts avaient paye leur arrogance en perdant leur palais. Les amis de Chipie s'etaient tous rassembles et avaient montre que l'amitie n'etait point un vain mot.

Alors que chacun aurait du se rejouir, la guerre avait malheureusement fait une victime de trop. La depouille de Chipie restait introuvable et nul n'aurait pense se rejouir en ce moment de solitude.

Le cavalier solitaire regarda les cendres froides de l'atre ou des amities fugaces s'etaient crees, ou des histoires epiques avaient ete racontees, ou des spectacles ravissant les sens avaient reunis quelques heros pas encore legendaires...

Sans laisser de trace, son hamac en bandouliere, Cyphre remonta sur Brac et s'en alla, la tete penchee en avant, se rememorant tous les bons moments passes avec les Rodeurs.

Puis il releva lentement la tete, sans se retourner, laissant une larme rouler sur sa joue droite, et sourit.